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dimanche 26 mai 2013

Agriculture Biologique ( Partie 2 )


Agriculture Biologique :
·       Exclusion des OGM
·       Preuves insuffisantes sur la sûreté ; par exemple, le DDT avait été présenté comme une panacée pour tous les problèmes parasitaires, mais en réalité, il s’est avéré être l’un des produits chimiques les plus dommageables.
L’agriculture biologique exige une planification à long terme (période de transition, programmes de rotation..) centrée sur des connaissances et des stratégies visant une production respectueuse de l’environnement, acceptée socialement et économiquement valide.
De nouvelles expressions-clés s’ajoutent :
·       Viabilité économique.
·       Problématiques sociales : les NORMES DE BASE IFOAM focalisent l’attention sur ces problématiques.

Agriculture Biologique :
·       Les pratiques BIO ne peuvent pas assurer que les produits soient indemnes de tout résidu.
·       Pollution de l’environnement … la pollution de l’atmosphère peut provoquer la pollution du produit final.
·       Prouver par des analyses de laboratoire que le produit final est indemne de tout polluant ne signifie pas que ce produit est bien biologique. Les produits phytosanitaires pourraient se dégrader entre-temps … par conséquent, le contrôle et la certification tout au long de la filière de production constituent le fondement de la production BIO.
Agriculture Biologique :
·       Les pratiques BIO assurent que tout au long de la filière de production aucun intrant ou aucune pratique non admis par le(s) règlement(s) ne sont utilisés.
·       La production bio valorise la qualité du produit et de l’environnement de même que le rendement.
·       Les méthodes utilisées veillent à minimiser la pollution de l’atmosphère, du sol et de l’eau.
·       Les produits sont garantis (certifiés et étiquetés) dans le cadre d’un régime indépendant de contrôle et certification.
Le système de production biologique : une approche holistique
·       Valoriser la diversité biologique, recycler, exploiter les ressources renouvelables dans des systèmes organisés localement, utiliser et maîtriser des produits biologiques dans des conditions sanitaires appropriées, en particulier en ce qui concerne les méthodes de transformation, en vue de maintenir l’intégrité biologique et les qualités vitales du produit à tous les stades.
L’agriculture BIO est un système holistique ayant pour dessein d’optimiser l’état de santé et la productivité des communautés interdépendantes de la vie du sol, des plantes, des animaux et des êtres humains. Les pratiques de gestion sont soigneusement sélectionnées dans le but de restaurer et de maintenir une harmonie écologique dans l’exploitation, dans le milieu environnant et en dernière instance, dans tout l’écosystème planétaire.
L’agriculture BIO se veut soutenable sur le plan économique et environnemental et accorde ainsi une attention spéciale aux systèmes biologiques auto-soutenables au détriment des intrants extérieurs. Elle va au-delà de la simple substitution des produits de synthèse par les intrants naturels. L’association entre cycles des nutriments et organismes vivants répond à la finalité toute biologique d’aménager la fertilité du sol en exploitant les processus naturels au lieu des intrants extérieurs (Shepherd et al., 2000).
L’agriculture bio se conforme à des normes de production précises et spécifiques qui sont spécialement conçues pour aboutir à des agro-écosystèmes optimaux qui soient :
·       Socialement
·       Ecologiquement
·       Et économiquement soutenables.
Les principes décrits par la suite constituent les bases des méthodes de gestion biologique :
1.    Protéger l’environnement, minimiser la pollution, promouvoir la santé et optimiser l’activité biologique ;
2.    Restaurer et maintenir la fertilité des sols à long terme, en créant des conditions optimales pour l’activité biologique des sols ;
3.    Maintenir la diversité au sein de système agricole et dans ses alentours, protéger et aménager l’habitat des plantes et de la faune etc. ;
4.    Recycler les matériels et les ressources, dans la mesure du possible, à l’intérieur du lieu de production et dans les communautés limitrophes comme faisant partie intégrante d’un système agricole organisé unique ;
5.    Veiller à satisfaire les exigences, tant sur le plan de la santé que du comportement, des animaux élevés dans l’exploitation ;
6.    Maintenir l’intégrité et la valeur nutritionnelle des denrées alimentaires bios et des produits transformés dans toutes les phases du processus depuis la plantation à la consommation ;
7.    Mettre au point et adopter les nouvelles technologies tout en considérant leur impact social et écologique à large spectre.

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