Chaque
sol est le produit de l’altération de la matière lithologique originaire que les
divers facteurs de milieu ont favorisée au fil du temps. L’intensité de ces
facteurs est influencée par la topographie et par l’activité biologique. A quelques
exceptions près, les sols des climats tempérées humides sont généralement moins
altérés que les sols des climats tropicaux humides à cause des températures
plus basses et d’une activité biologique moins intense.
Le sol
se forme à l’interface entre l’atmosphère et les dépôts plus ou moins consolidés
de la croute terrestre, roches et minéraux suite à l’action des forces physiques,
chimiques et biologiques. L’action combinée de ces facteurs climatiques génère
un système poreux, différent de la matière de départ et caractérisé par une
série stratifiée d’horizons qui en forment le profil. Les horizons du sol
peuvent facilement être distingués sur la base de leur couleur, dureté, texture
et organisation de structure. Les quatre composantes principales du sol à
savoir les minéraux, la matière organique, l’eau et l’air, peuvent varier
considérablement ; mais ils sont intimement liés les uns aux autres et forment
donc un tissu poreux, imprégné d’eau et d’air qui crée un milieu favorable à la
vie des végétaux, des micro-organismes et des animaux.
D’un point de vue chimique, les sols
sont des systèmes bio-géochimiques, caractérisés par diverses composantes
solides, liquides et gazeuzes, ouverts à des échanges de matière et d’energie
avec les autres parties de l’environnement, telle l’atmosphère, l’hydrosphère
et la biosphère. Les flux entre les différentes parties varient énormément dans
l’espace et dans le temps, mais ils sont déterminants pour le développement des
profils et pour le contrôle des principaux processus qui règlementent la
fertilité et plus en général, la qualité du sol.
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